dimanche 25 mars 2012

La tablette va-t-elle tuer l'ordinateur?

L'ordinateur classique est menacé par la popularité croissante des tablettes numériques, estiment des experts de l'industrie qui participaient cette semaine à un sommet sur les médias numériques à Toronto.

«La tablette, c'est une affaire d'engouement. Elle tue l'ordinateur beaucoup plus qu'elle n'empiète sur le téléphone intelligent», dit Daniel Odio, président de Socialize Inc, fabricant d'une plateforme qui permet aux utilisateurs de créer leurs propres applications.

«C'est la nouvelle centrale nerveuse, c'est le nouvel ordinateur», explique-t-il.


Et ses utilisateurs achètent davantage de produits que ceux qui s'en tiennent exclusivement à l'ordinateur, affirme pour sa part Michael Schneider, président de l'entreprise Mobile Roadie, qui lance lundi une nouvelle application musicale pour le iPad.


La tablette a réussi aussi à s'imposer sur le téléphone multifonctions, grâce à son écran plus grand.


«Le iPad et les tablettes en général sont vraiment des médias de création formidables», explique Thom Cummings de Soundcloud, une plateforme de téléchargement et de partage de fichiers musicaux.


«Avec une tablette, vous pouvez créer quelque chose en une minute, en faire quelque chose de précieux et le partager avec le reste du monde», ajoute-t-il. Les tablettes sont aussi beaucoup plus associées au plaisir, une tendance qui renforce leur popularité.


Preuve de cet engouement pour les tablettes, le site d'informations américain Huffington Post lancera sous peu une édition magazine hebdomadaire pour la tablette numérique iPad du géant Apple «contenant le meilleur de ses reportages, blogs et vidéos», a indiqué sa présidente, Arianna Huffington.


Agence France-Presse

mercredi 7 décembre 2011

Facebook répare une faille des réglages de confidentialité

Le site internet communautaire Facebook a indiqué mercredi qu'il avait mis fin à une faille permettant d'accéder à des photos privées, qui aurait notamment permis la divulgation de clichés de son PDG Mark Zuckerberg.

La faille était due à une anomalie d'une fonctionnalité permettant de signaler la mise en ligne d'images «inappropriées», ne respectant pas les normes du site aux 800 millions d'utilisateurs.

En signalant ces images, l'internaute se voyait proposer d'en signaler d'autres, et accédait ainsi à des photos qui normalement ne devaient pas lui être accessibles.


«Le bogue permettait à tout le monde de regarder un certain nombre des photos mises en ligne récemment par d'autres utilisateurs, quel que soit le niveau de confidentialité fixé pour ces clichés», a indiqué Facebook dans un communiqué.


«Quand nous avons découvert le bogue, nous avons immédiatement désactivé le système, et ne le relancerons que quand nous serons sûrs que la faille a été réparée», a encore indiqué la société, assurant que le problème n'avait existé que durant «un laps de temps limité».


La faille avait été révélée sur un forum du site bodybuilding.com.


Un utilisateur non identifié de Facebook s'en était servi pour publier sur le site Imgur 14 photos de Zuckerberg, le montrant avec sa compagne ou en train de cuisiner, avec le commentaire: «il est temps de réparer ces failles de sécurité, Facebook...»


Selon l'internaute ces photos provenaient de la page personnelle de M. Zuckerberg sur Facebook. Plusieurs de ces clichés avaient cependant déjà été publiés par le passé.


Cette faille est révélée alors que Facebook s'est engagé la semaine dernière à renforcer sa politique de confidentialité dans un accord avec les autorités américaines.


«La confidentialité des données de nos utilisateurs est une priorité, et nous investissons des ressources importantes pour protéger le site et ceux qui l'utilisent», a assuré Facebook mercredi.


Agence France-Presse (Washington)

lundi 21 novembre 2011

Jeux vidéo: quand le virtuel dépassera le réel

Quarante ans après Pong, le premier jeu vidéo de l'histoire sorti en 1972, le secteur se prépare un avenir dans lequel le virtuel se confondra de plus en plus avec le réel, comme le laisse entrevoir le 2e salon Montpellier In Game.

La prochaine grande nouveauté pourrait être un jeu vidéo venant s'installer à l'intérieur d'une compétition retransmise en direct à la télévision. L'expérimentation a été tentée dans les années 2000 par la société Kalisto lors d'un Grand Prix de Formule 1, mais finalement jamais transformée.


Lors de ce test, des joueurs dans leur fauteuil se transformaient en pilote d'une voiture virtuelle, disputant la course, comme s'ils y étaient, aux côtés de Michael Schumacher et des autres, se souviennent les créateurs Greg Benazech et Frédéric Condonla (Apatarisme), qui participent de jeudi à dimanche au 2e Montpellier In Game.


Ce système adaptable à d'autres sports, notamment au football, va «forcément être proposé bientôt aux joueurs», souligne Yvan Lebeau, directeur de Media Playcast. Qui s'interroge sur cet avenir où la technologie n'interdira plus rien: «Il ne s'agira plus de savoir ce qu'il y a de virtuel, mais plutôt de se demander ce qui reste de réel».


Dans un marché en constante progression qui pourrait atteindre 73 milliards de dollars en 2013 (sans compter les consoles), la bataille fait rage entre créateurs. Alors que la conception d'un jeu peut coûter des dizaines de millions, la nécessité de bien évaluer les attentes des joueurs de demain est primordiale.


«Déjà les plateformes de jeu ont changé. Il y avait l'ordinateur et/ou la télévision. Il y a maintenant les téléphones intelligents, les tablettes...», note Benoît Lambert, patron du studio de Montpellier d'Ubisoft, le numéro 3 mondial des jeux derrière EA et Activision, estimant qu'il faudra intensifier les «offres complémentaires».


Sans oublier «Cloud», peut-être le nouvel eldorado des studios. Ces gigantesques serveurs éliminent les problèmes de stockage et offrent l'avantage de rendre les jeux vidéo disponibles à n'importe quel endroit du globe.


«Un joueur pourrait ainsi débuter une partie sur son téléphone intelligent dans les transports en commun, la poursuivre sur sa télévision et la finir chez un copain. «Le tout en ligne», prévoit Ivan Lebeau.


Autre nouveauté envisagée, la possibilité pour le joueur, assis dans son salon, de s'immerger, d'être un avatar. «Avec un casque sur la tête, le joueur deviendra le véritable acteur», prévoit M. Condonla.


Même s'ils restent dépendants des progrès des consoles, les studios savent que leur avenir passe par l'immersion et la connexion. Après l'exceptionnelle amélioration du graphisme, les révolutions du jeu en ligne puis de la 3D, «d'ici une vingtaine d'années, on sera tous en holographique», s'enthousiasme M. Benazech, soulignant que le jeu du futur sera forcément «connecté et social». «On dit que le jeu cloisonne. En fait, il fédère», renchérit M. Condonla.


Facebook en témoigne. Ce réseau social est devenu la plus grosse plateforme de jeu au monde avec quelque 300 millions d'utilisateurs, dont 100 millions pour Citiville. «On a mis 40 jours pour atteindre ce chiffre. Il avait fallu 4 ans à Facebook pour avoir autant de membres et 15 ans à Microsoft», remarque Julien Codorniou, directeur du développement de Facebook.


Et M. Codorniou de se réjouir: «Je suis dans un écosystème où tout le monde fait de la croissance.»


Agence France-Presse (Montpellier)

vendredi 29 avril 2011

Pannes de serveurs: Amazon s'excuse

Le groupe internet américain Amazon a présenté vendredi des excuses pour la panne de ses serveurs ayant handicapé durant plusieurs jours la semaine dernière les clients de ses services d'informatique dématérialisée et de gestion de données.

«Nous voulons présenter nos excuses. Nous savons à quel point nos services sont essentiels pour les activités de nos clients et nous ferons tout notre possible pour tirer des leçons de cet événement et l'utiliser afin d'améliorer nos services», a indiqué la socité Amazon Web Services dans un message mis en ligne vendredi.


Dans sa première communication détaillée depuis le début de la panne le 21 avril, Amazon a avancé des explications très techniques en quelque 25 pages.


«Comme tout problème opérationnel compliqué, celui-là a été causé par plusieurs facteurs qui ont eu un impact les uns sur les autres, ce qui nous donne beaucoup de possibilités pour protéger le service afin d'éviter qu'un incident similaire se reproduise», a assuré Amazon.


La société a offert à tous les clients utilisant les serveurs de l'est du pays en cause dans la panne, qu'ils aient ou non subi eux-mêmes les conséquences de l'incident, un crédit de 10 jours d'utilisation.


Plusieurs influents sites internet américains, dont Foursquare (géolocalisation), Quora (site de questions/réponses) et Reddit (réseau social d'informations) avaient eu des difficultés techniques à partir du 21 avril en raison de cette panne, centrée sur des serveurs en Virginie.


Amazon Web Services avait acquis une certaine notoriété l'an dernier lorsqu'il était apparu que le groupe de Seattle avait décidé de ne plus héberger le site Wikileaks, spécialisé dans la publication d'informations classées secrètes.


Agence France-Presse (New York)

mardi 26 avril 2011

L'iOS d'Apple devance largement la plateforme Android aux États-Unis

37,9 millions d'appareils mobiles Apple sont en circulation aux États-Unis (y compris les iPad, iPhone et iPod Touch), tandis que le nombre d'appareils Android (qui regroupent les téléphones sous Android et les tablettes comme le Samsung Galaxy Tab) en circulation s'élève à 23,8 millions.

La plupart des analyses sur la bataille entre iOS d'Apple et Android de Google se contentent d'étudier le nombre de téléphones intelligents tournant sous l'un ou l'autre système d'exploitation aux États-Unis. D'après comScore, cela favorise Android.

Les derniers chiffres de comScore montrent que l'iOS d'Apple compte 59% d'utilisateurs en plus que le système d'exploitation Android.


«L'écosystème Apple excède largement l'iPhone», explique Mark Donovan, vice-président senior du secteur mobiles de comScore.


«Beaucoup de gens pensent que la base d'utilisateurs de produits Apple est composée de "fans" de la marque, mais nous constatons que ces utilisateurs ne se connectent pas souvent au même système d'exploitation à partir d'appareils différents.»


Sur les 37,9 millions d'utilisateurs de l'iOS, seuls 4 millions (10,5%) d'entre eux accèdent à la plateforme depuis plus d'un appareil.


Contrairement à ce qu'on pourrait croire, tous les propriétaires d'iPad ne sont pas des inconditionnels de la marque à la pomme. La majorité des propriétaires d'iPad utilisent des téléphones mobiles de marques concurrentes, comme Research In Motion (RIM), Samsung, Motorola et LG -- qui ont chacune leur propre tablette sur le marché.


L'étude montre que 17,5% des propriétaires d'iPad possèdent un téléphone intelligent de la marque RIM, 14,3% d'entre eux possèdent un Samsung et 12,1% un smartphone LG. Viennent ensuite les marques Motorola (9%) et Nokia (3,4%).


En outre, 14,2% des propriétaires d'iPad aux États-Unis possèdent un téléphone sous Android.


RelaxNews

dimanche 24 avril 2011

Le père du CD et ex-PDG de Sony Norio Ohga s'éteint

L'ancien PDG de Sony considéré comme le père du Compact Disc, Norio Ohga, est mort samedi à l'âge de 81 ans, a annoncé dimanche le géant japonais de l'électronique et des loisirs.

Cet ancien étudiant en musicologie a dirigé l'entreprise de 1982 à 1995, conduisant le fabricant d'électronique à s'étendre dans l'industrie de la musique, du cinéma et du jeu.


Il est décédé d'une défaillance de plusieurs organes, a précisé Sony dans un communiqué.


«Il n'est pas exagéré d'attribuer au talent visionnaire de M. Ohga l'évolution de Sony au-delà de l'audiovisuel, vers la musique, le film et le jeu, c'est-à-dire sa transformation en une entreprise pionnière dans l'industrie du loisir», a expliqué l'actuel PDG du groupe, Howard Stringer.


L'histoire commune de Norio Ohga et Sony remonte à 1953, lorsque cet étudiant en musicologie à l'Université nationale de Tokyo est recruté comme consultant par les fondateurs de Sony, Masaru Ibuka et Akio Morita. Il se consacre entièrement à l'entreprise à partir de 1959 et en devient l'un des principaux responsables.


Sous son entremise, Sony développe le Compact Disc en partenariat avec le groupe Philips et commercialise le premier CD en 1982.


Ce passionné de musique classique et chanteur baryton prend une part décisive dans la définition du format du CD, insistant pour que ce disque de modèle réduit, d'un diamètre de 12 cm, puisse enregistrer suffisamment de données pour contenir à lui seul la Neuvième Symphonie de Beethoven.


Norio Ohga avait auparavant conduit les négociations entre Sony et CBS, qui ont entraîné la création de CBS/Sony Records, devenue depuis Sony Music Entertainment.


Sa décision d'acheter la société de production de cinéma Columbia Pictures en 1989 a définitivement fait de Sony un grand du secteur des loisirs.


C'est aussi sous sa présidence qu'aété lancée Sony Computer Entertainment, la branche jeu vidéo de l'entreprise, créatrice quelques années plus tard de la PlayStation au brillant succès commercial.


Norio Ohga a également dessiné le logo de Sony, insistant sur le fait que ces quatre lettres constituaient le bien le plus précieux de la marque.


Après son départ de la direction exécutive du groupe, il a, tout en gardant des fonctions honorifiques chez Sony, occupé des postes importants au sein de la puissante fédération patronale nippone, le Nippon Keidanren, et à la Chambre de commerce et d'Industrie de Tokyo.


Il a reçu en 2001 le grand cordon de l'Ordre du trésor sacré, l'une des plus hautes distinctions au Japon, et a été décoré dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, Italie et Autriche, et de la prestigieuse Légion d'honneur en France.


Sony a précisé qu'elle organiserait une cérémonie en l'honneur de son ex-PDG.


Agence France-Presse (Tokyo)

lundi 6 décembre 2010

Google lance sa librairie en ligne avec 3 millions de titres

Le groupe internet américain Google a lancé lundi aux États-Unis sa librairie en ligne, riche de plus de trois millions de titres numérisés, dont certains gratuits.

Accessibles sur le site books.google.com, les livres peuvent être téléchargés sur tout ordinateur connecté à internet, ou via des applications dédiées sur des appareils portables, y compris des téléphones fonctionnant sous le système Android conçu par Google et les produits Apple comme l'iPhone et l'iPad.


Plusieurs liseuses électroniques, notamment fabriquées par Sony, pourront déchiffrer ces titres, mais pas la tablette de lecture Kindle du distributeur d'Amazon, qui jusqu'à présent dominait le marché de l'édition électronique.


«Nous pensons que ce sera la plus grande e-bibliothèque du monde», a déclaré une porte-parole de Google, Jeannie Hornung. «Y compris les livres gratuits, il y en a plus de trois millions», a-t-elle dit.


Amazon revendique pour sa part quelque 725 000 titres disponibles dans sa librairie numérique aux États-Unis.


Ce lancement, qui était préparé depuis de longs mois, intervient alors qu'une étude récente du cabinet Forrester Research a chiffré à près d'un milliard de dollars les ventes de livres électroniques aux États-Unis cette année, et trois fois plus d'ici à 2015.


La librairie Google est lancée en partenariat avec plusieurs éditeurs, alors que la justice n'a pas encore donné son avis sur un accord conclu il y a plus de deux ans entre le groupe internet d'une part et des associations d'auteurs et éditeurs américains d'autre part.


Le juge chargé du dossier n'a donné aucune indication sur la date de sa décision sur cet accord, qui prévoit le dédommagement d'auteurs et éditeurs dont les oeuvres auraient été numérisées sans autorisation, et établit un fonds doté de 30 millions de dollars pour rémunérer les ayants droit acceptant que leurs livres soient numérisés.


Google, dont l'ambition affichée est de mettre en ligne tout le savoir du monde, affirme avoir déjà numérisé plus de 15 millions de livres écrits en 400 langues dans une centaine de pays.


La librairie numérique Google devrait se développer à l'international l'an prochain.


Agence France-Presse (San Francisco)