lundi 4 juin 2007

Intel: Nouveaux Pentium E et Celeron

C'est sans trompette ni fanfare qu'Intel lance aujourd'hui de nouveaux processeurs entrée de gamme utilisant l'architecture Core que l'on trouve sur les processeurs Core 2 Duo. C'est ainsi que deux nouvelles gammes sont aujourd'hui proposées avec les Pentium E 21x0 et les Celeron de la série 400. Alors que les Pentium E sont des processeurs double coeur, les Celeron se contentent encore et toujours d'un seul coeur. Autre différence, alors que les processeurs Core 2 comportent de 2 à 4 Mo de cache de second niveau, les Pentium E devront faire avec un 1 Mo contre 512 Ko pour les nouveaux Celeron 400.

Utilisant un bus système à 800 MHz, les quatre nouveaux processeurs annoncés ce jour par Intel sont les Celeron 430 (1,8 GHz), les Celeron 440 (2 GHz), les Pentium E2140 (1,6 GHz) et les Pentium E2160 (1,8 GHz). Côté tarif, la grille s'échelonne de 49 dollars le Celeron 430 à 84 dollars pour le Pentium E2160, toujours par quantité de mille. Notez eque le Pentium E2160 affiche la même fréquence de fonctionnement que le Core 2 Duo E4300, pour une quantité de mémoire cache moindre. Question tarif, le Pentium E 2160 vient combler le trou qu'il existait dans la gamme d'Intel face notamment à l'Athlon 64 X2 3800+ proposé aux alentours des 80 dollars.

29 juin 2007: La sortie de L'iPhone

C'est officiel, l'iPhone d'Apple sera lancé le 29 juin prochain aux Etats-Unis. Les publicités liées à ce prochain lancement sont en ligne sur le site du groupe informatique américain depuis peu de temps.

Dévoilé en janvier dernier lors du MacWorld californien, le très attendu iPhone est un terminal mobile deux en un : un téléphone cellulaire pour les communications voix et données, un iPod à écran large (3,5") pour la musique et la vidéo. Pas de troisième génération mobile (3G) : Les premiers acheteurs devront se contenter de l'Edge, du WiFi et du Bluetooth 2.0 . Pour ce qui est des logiciels, les amateurs profiteront d'une version du système d'exploitation Mac OS, d'un client html 'riche', du navigateur web Safari, du kiosque musique iTunes, d'une interface utilisateur avec écran tactile, de Google Maps, d'un service de 'push mail' Yahoo!, en plus des services mobiles Yahoo! Go et oneSearch.

Questionné le 30 mai dernier au sujet de l'ouverture de l'iPhone à d'autres logiciels tiers, Steve Jobs, CEO d'Apple, a déclaré : « Nous trouverons un moyen de permettre le développement d'applications tierces tout en préservant la sécurité de l'iPhone. Mais en attendant d'y parvenir, nous ne pouvons pas compromettre la sécurité du terminal [...] Il faudra juste être patient ».

Sur le marché américain, l'opérateur mobile Cingular (AT&T) est le partenaire exclusif de l'iPhone. Le mobile sera vendu dans les boutiques de l'opérateur et celles d'Apple, Internet inclus, au prix de 499$ le modèle 4Go et de 599$ le modèle 8Go. L'appareil est compatible Mac / PC (Windows). Enfin, l'Europe devra attendre jusqu'à la fin de l'année pour bénéficier de l'iPhone.

Nokia connait l'avenir de la foudre

Nokia viens de déposé un brevet afin d'intégrer dans les téléphones mobiles un détecteur de foudre. L'invention utiliserait les récepteurs de fréquences radio que l'on trouve dans les téléphones mobiles (tuner FM, réseau GSM, Bluetooth, WiFi, RFID) pour détecter les ondes émises par la foudre. La foudre produit généralement des fréquences qui se situent entre 10 Hz et 5 GHz.

Grâce à un logiciel spécifique, l'invention de Nokia permettrait d'interpréter les signaux et d'avertir l'utilisateur à quelle distance il se trouve du prochain impact de foudre, plus de 10 minutes avant l'impact! Cette nouvelle technologie serait principalement destinée aux utilisateurs qui passent beaucoup de temps dans la nature et qui souhaitent ne jamais se faire prendre par la foudre. D'après les statistiques, chaque année, 5 personnes sont tuées par la foudre et on dénombre une moyenne de 60 blessés par an lié à ce phénomène naturel.

Pour le moment, seul un brevet technologique a été déposé, on ignore pour le moment si Nokia compte ou non commercialiser cette technologie sur des nouvelles marques de cellulaires.

OLED crée un écran transparent

Les chercheurs de l'institut d'hyperfréquences (IHF) de l'université de Brunswick ont réalisé une nouvelle technologie dans le domaine de l'affichage qui marque un changement pour la réalisation d'écrans transparents et de nombreuses autres applications.

Les technologies conventionnelles d'affichage plasma et à cristaux liquides sont caractérisées par une électronique de commutation silicium (Si) opaque. Les diodes électroluminescentes organiques (OLED) à contacts transparents disposent en revanche d'une transparence dans le domaine spectral visible. Elles devraient désormais faire une très forte concurrence aux écrans LCD car elles sont plus légères, elles proposent des couleurs beaucoup plus éclatantes, et leurs coûts de fabrication sont inférieurs.

Les écrans transparents n'étaient jusqu'à présent qu'une pure fiction. Les couches de métal permettant de conduire le courant dans les OLED ont longtemps limité la transparence de ces dernières. Cependant le groupe de l'IHF travaillant sur les écrans a remplacé ces couches de métal par des semi-conducteurs d'oxydes métalliques. Ainsi il a obtenu une meilleure transparence des OLED, jusqu'à 70%. Le groupe de travail d'électronique a combiné ces semi-conducteurs avec l'électronique de commutation transparente, créant ainsi une matrice d'affichage transparente ayant une efficacité lumineuse de 70 cd/A, valeur encore jamais atteinte.

Pour cette nouvelle technologie d'affichage, l'IHF a été récompensé par le prix de la recherche Kaiser-Friedrich 2007 doté d'un prix de 15.000 euros. La remise du prix a eu lieu le 15 mai dernier dans le cadre du forum d'innovation Photonique à Goslarer Kaiserpfalz.

Un robot explore le puits le plus profond du monde

DepthX (DEep Phreatic THermal eXplorer), le robot plongeur autonome, a terminé l’exploration du « cénote » Zacatón, qui est un giganteste trou de 300 mètres de profondeur, rempli d’eau, situé au Mexique.
Après deux mois et demi de plongées, ce puits a été cartographié en entier. Démontrant une autonomie étonnante, DepthX a travaillé près de huit heures d’affilée dans ce milieu inconnu sans aucun contact avec la surface.
Le robot intéresse la Nasa, partenaire de cette aventure, qui y voit un futur robot capable plonger sous les glaces d’Europa, une lune de Jupiter.

La chaleur, l’énergie de demain?

Des physiciens américains ont développé une nouvelle technique pour convertir la chaleur en électricité, et ce, uniquement en utilisant le son. Le professeur à l’université de l’Utah Orest Symko a créé de petits dispositifs qui tiennent dans la paume de la main et qui pourraient récupérer les pertes de chaleur avec une efficacité énergétique très grande.

La recherche est financée par l’armée américaine qui désire recycler, entre autres, la chaleur émise par ses radars pour alimenter divers dispositifs électriques. De plus, la transformation de la chaleur permettrait du même coup de refroidir des équipements militaires de pointe. Parmi ceux-ci, des ordinateurs et, éventuellement, de plus petits dispositifs électroniques.La conversion s’effectue en deux étapes. En premier, le dispositif thermoacoustique transforme la chaleur en un son. Pour ce faire, la chaleur d’une flamme, par exemple, cause un déplacement d’air à l’intérieur du convertisseur. Ce mouvement est similaire à l’action de souffler dans une flûte, et conséquemment, un son à une fréquence précise est émis. Par la suite, ce son effectue une pression sur la deuxième section du convertisseur, soit le dispositif piézoélectrique. Cette force exercée est transformée en une impulsion électrique. Et voilà, le tour est joué!Tout le matériel nécessaire à la conversion est intégré dans un anodin petit cylindre de quelques centimètres. Les pièces étant statiques, il y a peu de risque de bris. Plus le tube du cylindre est long, plus la fréquence sonore est basse. Pour éviter toute pollution sonore, il sera nécessaire de placer les grands convertisseurs dans des chambres acoustiques isolées. Quant aux très petits tubes, ils émettront des ultrasons et ne seront donc pas perceptibles par l’oreille humaine.
Il va sans dire que l’ultime source de chaleur qu’il serait intéressant d’exploiter serait ce bon vieux soleil. Les cellules photovoltaïques utilisées par les panneaux solaires d’aujourd’hui sont fabriquées à base de silicium monocristallin; un produit à la fois très rare et très dispendieux. Le convertisseur chaleur-son-électricité pourrait remplacer la cellule photovoltaïque traditionnelle. L’invention du professeur Symko sera-t-elle l'évolution future des panneaux solaires d'aujourd'hui?