lundi 29 mars 2010

Livre numérique: un tiers des Français lui disent «oui... mais»

Un tiers des Français se disent prêts à sauter un jour le pas du livre numérique, mais à condition que le confort de lecture s'améliore et qu'il soit nettement moins cher que sa version papier, selon une étude.

Selon cette enquête du Centre national du livre (CNL), confiée à Ipsos-MediaCT et présentée lundi au Salon du Livre de Paris, le public actuel du livre numérique est encore très réduit: 5% des Français, dont 0,25% qui utilisent un terminal dédié.Ces pionniers, essentiellement des hommes jeunes épris de nouvelles technologies, privilégient plutôt des contenus récents, professionnels ou pratiques. Mais le public potentiel, 30% des Français, se dit également prêt à lire des romans, relève le CNL, qui ne précise pas à quel horizon.

Pour Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre, le livre numérique pourrait représenter 10 à 15 % du chiffre d'affaires de l'édition dans cinq à sept ans.

«Tout va dépendre des supports de lecture et tout peut aller très vite", estime pour sa part Sébastien Rouault, chef des ventes des éditions Robert Laffont, éditeur notamment de Marc Levy, tablant également sur 10% du CA "dans quatre à cinq ans».

«Nous numérisons nos nouveautés et le fonds de notre catalogue, qui seront commercialisés dans les semaines ou les mois à venir, après accord de nos auteurs», ajoute-t-il.

Les futurs adeptes du livre numérique seraient aussi des femmes, peu branchées technologie, et très grandes lectrices, selon l'étude.

Le confort de lecture reste le critère numéro un pour 45% des Français, devant le prix (31%), qu'ils attendent inférieur en moyenne de 40% à celui du papier.

Pour le CNL, la transformation des habitudes de lecture sera profonde et irréversible, mais le choc sera moins brutal que pour la musique ou le cinéma pour lesquels la révolution numérique a déjà bouleversé les pratiques".

«Le grand lecteur de livres est sensiblement moins jeune et moins technophile» que le consommateur de musique et de films sur support numérique, relève le centre.

Outre le confort des «liseuses», comme l'iPad, qui sera commercialisé en France fin avril, l'essor du livre numérique se joue aussi autour de l'accès à une offre substantielle, et du droit d'en conserver et d'en partager le contenu.

Pour 41% des lecteurs numériques potentiels, le faible nombre de titres disponibles en français reste un frein.

«Le grand public ne mesure pas le coût du livre numérique pour l'éditeur ni les investissements nécessaires. Nous proposerons une baisse d'environ 10% sur les nouveautés. Les éditeurs ne veulent pas que le livre soit bradé», souligne M. Rouault.

Pour 45% des personnes interrogées, livre papier et livre numérique coexisteront. Pour 48% des Français, le papier restera le principal support.

«L'offre va s'élargir, mais les deux supports cohabiteront, souligne à l'AFP Catherine Heude, directrice des ventes chez Actes sud. Ce sera une autre façon de lire. Et pouvoir par exemple s'offrir le dernier Paul Auster, un peu moins cher et avant sa parution papier, oui, cela peut séduire le grand public».

Agence France-Presse (Paris)

Les iPad sont presque arrivés!

Apple a commencé à livrer sa fameuse tablette, selon ce que rapportent des internautes, qui ont reçu de l'entreprise californienne un message leur indiquant que l'iPad allait bientôt être livré.

L'iPad est en précommande depuis deux semaines et Apple promet aux clients qu'ils recevront l'appareil le 3 avril. Seuls les gens disposant d'une adresse postale aux États-Unis peuvent l'espérer pour cette date. Sur son site, Apple affirme que les Canadiens pourront se procurer l'appareil dans quelques semaines.

Il semble également qu'Apple aurait écoulé son stock initial d'iPad. Tous ceux qui ont commandé un iPad après le 26 mars maintenant devront patienter un peu avant de l'obtenir, puisque sur son site internet, Apple affirme maintenant que la tablette (version Wi-Fi) sera livrée le 12 avril. La version avec une capacité 3G devrait quant à elle arriver à la fin avril.

Des iPad seront toutefois vendus dans les magasins Apple et Best Buy aux États-Unis à compter de samedi prochain.

samedi 27 mars 2010

Plus de 90% des courriels échangés sont des pourriels


90,7% des courriels échangés dans le monde en mars 2010 étaient des pourriels, selon un rapport publié jeudi 26 mars par Symantec, éditeur de solutions de sécurité informatique.

La Hongrie est le pays le plus touché par ce phénomène, tandis que les États-Unis sont le premier pays émetteur de pourriels.

Le taux de pourriels dans les courriels échangés dans le monde a progressé de 1,5 point entre février et mars 2010 pour s'établir au-delà de la barre des 90%, indique la société californienne.La Hongrie arrive en tête des pays les plus concernés par le pourriel, avec un taux de 95,7%, devant le Danemark (94,9%) et l'Italie (94,7%). À l'inverse, le taux de pourriel est relativement faible au Japon (87,5%) ou à Singapour (88,3%).

Par ailleurs, 36,6% des courriels classés comme spam proviennent des États-Unis, 17,8% de Chine, 16,5% de Roumanie, 10,7% du Royaume-Uni, 10% de Taiwan et seulement 0,7% de France.

Côté "tendances", le rapport indique qu'1 courriel sur 358,3 échangés en mars 2010 contenait un virus. Le ratio de hameçonnage (technique utilisée par les pirates pour obtenir des données personnelles des internautes) est quant à lui d'1 courriel sur 513,7.

Enfin, le secteur le plus touché par lepourriel à l'échelle globale est l'ingénierie (94,7%), devant l'éducation (91,9%).

mardi 23 mars 2010

Apple pourrait vendre son téléphone sans contrat

Apple songerait à vendre son iPhone sans contrat aux États-Unis, selon un document qui a filtré sur internet.

Contrairement au Nexus One de Google toutefois, le téléphone ne serait pas débarré et serait encore lié au fournisseur AT&T, qui détient une entente exclusive avec Apple. Les consommateurs devraient donc débarrer eux-mêmes l'iPhone ou encore l'utiliser avec un forfait AT&T déjà existant.

Le prix de vente : 499$ pour un téléphone de 8Go, 599$ pour 16Go et 699 pour 32Go.

Selon le document, Apple limitera la vente d'iPhone à un par client, par jour.

mercredi 17 mars 2010

Téléchargement: des milliards de pertes en Europe

Le téléchargement illégal dans l'Union européenne a coûté dix milliards d'euros (14 milliards de dollars canadiens) de manque à gagner pour les professionnels en 2008, selon un rapport de la Chambre internationale du commerce diffusé mercredi.

Selon cette étude, le téléchargement de musique, films ou émissions de télévision pourrait encore augmenter et coûter à l'industrie des médias et du divertissement 240 milliards d'euros de revenus (333 milliards canadiens) et 1,2 million d'emplois d'ici 2015.

Le rapport, rédigé par le cabinet de consultants Tera, estime à plus de 185 000 le nombre d'emplois perdus en 2008 du fait du téléchargement illégal. Ce chiffre comprend les emplois à la marge de l'industrie de la création, tels que les fabricants et les grossistes d'appareils photographiques et de lecteurs de musique.

Au total, 8,5 millions de personnes dans l'Union européenne travaillent dans l'industrie des médias ou du divertissement (télévision, radio, édition...), selon l'étude.

Le rapport a été rédigé à l'aide de données fournies par les États membres de l'UE, l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et Eurostat, l'office européen de la statistique.

Microsoft: des applications 3 en 1 pour les PC, les cellulaires et la Xbox

Microsoft a dévoilé à l'occasion du MIX 10 de Las Vegas, conférence destinée aux développeurs de l'éditeur américain, sa nouvelle stratégie autour des applications. Le géant de l'informatique mise sur des programmes «"multi-écrans», capables de tourner à la fois sur un téléphone intelligent Windows Mobile, sur un PC, ou sur la console de jeu Xbox.

Présent dans plusieurs univers technologiques, Microsoft joue désormais la carte de la convergence. Au MIX10, la société de Redmond a dévoilé une batterie d'outils (XNA, Silverlight en version 4, Visual Studio Express disponible gratuitement, etc) que les développeurs utiliseront pour développer des applications communes aux différents écosystèmes de Microsoft, à savoir la téléphonie mobile (Windows Phone 7), l'informatique (Windows) et les jeux-vidéo (console Xbox).«Pour l'utilisateur final, cela va signifier qu'il va pouvoir commencer un jeu sur son PC, reprendre sur son téléphone ce même jeu là où il l'avait arrêté, et ensuite le terminer sur sa Xbox», explique Nicolas Petit, directeur de la division Mobilité chez Microsoft France.

Ces nouveaux outils sont dès à présent mis à la disponibilité des développeurs, mais les premiers jeux et applications devraient voir le jour un peu plus tard cette année.

Microsoft a par ailleurs profité de ce grand rassemblement pour dévoiler plus en détails sa plateforme d'exploitation mobile Windows Phone 7, annoncée lors du salon Mobile World Congress de Barcelone en février.

Cet OS, qui équipera de nombreux téléphones dès la rentrée (HTC, Sony Ericsson, Toshiba, etc.), permettra aux développeurs de mettre au point des applications exploitant l'accéléromètre (système intuitif qui réagit aux mouvements), les services de géolocalisation et de notification de Microsoft, la diffusion des vidéos en streaming et en haute définition, ou encore l'écran tactile multipoint.

RelaxNews